Alors, ben, pour ouvrir le feu, voici ma fishroom. Bien modeste, je n’ai débuté le betta qu’en novembre 2006 (mais ce ne sont pas là mes débuts dans le monde marin, il y a dans la maison un 100 litres dédié à trois poissons rouges, un 250 litres communautaire et un 300 litres pour les barbus).
Donc ma fishroom ne comporte que quatre bacs, trois de 20 litres et un de 10 litres.
Ma population : un HM de siamembellis, un couple de rouge cadeau de Manuel Rodrigues et une femelle stérile, cadeau de Manuel Rodrigues à Madame. Chaque bac abrite également deux crevettes fantômes et quelques escargots (mélanoides et planorbes)
Les bacs de 20 litres sont apurés par un petit filtre de 10l/heure, dans lequel je metesun petit bout de mousse au fond et du perlon bien tassé, ce qui permet de ralentir le rejet. Ce dernier s’effectue à l’aide d’une canne de rejet tournée contre la vitre du fond. Résultat : remous néant. Le bac de 10 litre est filtré par le filtre d’origine de ce bac. Le rejet est également dirigé vers l’arrière, donc remous toujours néant.
J’utilise de l’eau en bouteille (de montagne) pour faire mes changements d’eau, 10% par semaine, soit 7 litres en tout et pour tout. Je vide l’eau en siphonnant le sol, les crevettes et les escargots s’occupent du reste. Un bout de feuille de catappa termine l’entretien.
J’ai fait l’erreur, au début, de mettre des jeunes crevettes dans les bacs. Je ne les voyais pas, mais elles ne portent pas leur nom de crevettes fantômes pour rien. Dans mes grands bacs, j’ai bien du mal à les voir, pourtant il y en a une petite dizaine dans chacun. Donc, je ne m’inquiétais pas au début, jusqu’à ce que, au bout de trois jours, je m’aperçoive que le mâle rouge avait des antennes qui dépassaient de la gueule. J’ai donc cherché sur le net, et découvert que les bettas n’hésitaient pas à se régaler des compagnons mis dans leur bac. Conclusion, j’ai récupéré des crevettes adultes dans mes grands bacs, et depuis, pas de problème, elles passent leur temps à nettoyer les plantes et le sol. Avec les bettas, tout se passe sans problème. Il leur arrive même de se faire face à face de longues minutes, la crevette désertant dès que le betta, par amusement ou parce qu’il en a marre de ce jeu, se mette en parade.
Je chauffe tous mes bacs à 25°C.
Les bacs sont plantés (ce sont toutes des boutures que j’ai récupérées de mes grands bacs). Une petite goutte d’engrais "artisanal" suffit pour leur développement.
En temps normal, je mets également des plantes flottantes, les bettas adorent se mettre dans leurs racines. Mais je ne sais si c’est l’époque ou le chauffage de la maison, je n’arrive pas à les avoir belles depuis plusieurs semaines, même celle des grands bacs (photo du 300l).
Les étagères, achetées dans une grande surface de bricolage, sont en bois, avec deux couches de vernis. Fixées au mur.
L’électricité, quant à elle, est sur l’étagère la plus haute, au-dessus des bacs. Ainsi aucun risque de renverser de l’eau dessus. Elle est cachée derrière les bibelots de madame qui ont envahi le haut des étagères.
La lumière, pour les plantes, est activée dix heures par jour par un programmateur.
En bas à droite se trouve le bac de repro. A l’heure où j’écris ces lignes, la femelle rouge est en présentation depuis hier au soir. Le mâle a fait un beau nid de bulles dans la journée.
Grâce au canapé se trouvant dans la pièce, je peux passer pas mal de temps à les observer et les surveiller. Le luxe, quoi…